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me ´ dition - J. C.

me ´dition - J. C.

site: http://savoir.fer.free.fr/

H.B.C. : ¶ Sigle des Houillères du Bassin des

Cévennes ... Elles ont été créées lors de la

Nationalisation -1946- pour regrouper les

Concessions du Gard et de l’Hérault ... En

1971, elles entrent dans le grand ensemble

des H.B.C.M., rappelle J.-P. LARREUR.

. “Initiales de Houillères du Bassin des Cé-

vennes. Subdivision Gard & Hérault de C.d.F.,

fondue en 1971 dans les H.B.C.M..” [854]

p.14.

H.B.C.M. : ¶ La signification officielle est:

Houillères de Bassin du Centre et du Midi

(2)

• ... mais on trouve aussi ...

. “Initiales de Houillères du

Bassin du Centre

et du Midi. Regroupement en 1971 des diffé-

rents Bassins des Cévennes -H.B.C.-, St-

ÉTIENNE

(1)

, d’Aquitaine, --- d’Auvergne, de

BLANZY, du Dauphiné, de la Loire

(1)

et de

Provence.” [854] p.14 ...

. ... et Houillères du

Bassin du Centre Midi,

d’après [2125] n°103, Fév. 1997, p.6.

-Voir: Mines de Charbon du Massif Central.

• En guise de bilan ...

. “Les chiffres de la réhabilitation ... Dans les

régions minières du Centre-Midi où 1,4

milliards de t de Charbon a

été produite (sic)

depuis le Moyen-Âge- dont près de 500 Mt

dans la seule région de St-ÉTIENNE, on comp-

te 1.800 anc. Puits de Mine et 4.000 Galeries.

Les H.B.C.M. ont Exploité par ailleurs, 12

Centrales électriques, 2 Cokeries, 3 Us. d’Ag-

glomération et 2 stations de traitement des

eaux.” [2125] n°168 -Nov./Déc. 2003, p.3.

• Évolution...

. “C’étaient les H.B.C.M. ... À l’issue du pro-

cessus législatif en cours, les Houillères de

Bassin seront bientôt dissoutes. Leurs activi-

tés, biens, droits et obligations seront transfé-

rés en 2004 à l’É.P.I.C. unique Charbonnages

de France. Bref retour sur l’histoire récente

des régions minières du Centre et du Midi,

qui auront produit 1,4 milliards de t de Char-

bon depuis le Moyen-Âge, dont 447 Mt de-

puis la Nationalisation de 1946. Le groupe-

ment des sept Houillères du Bassin au sein

des H.B.C.M. en 1969

(4)

a marqué une étape

importante. // 1er janvier 1969

(4)

: rassemble-

ment effectif des 7 É.P.I.C. au sein des

H.B.C.M.: Houillères de Bassin d’Aquitaine

(3)

d’Auvergne, de Blanzy, des Cévennes, du

Dauphiné, de la Loire, de Provence furent

donc rassemblées au sein d’un Établissement

unique et, le 1er janvier 1969, les Houillères

de Bassin du Centre et du Midi se voyaient

transférer l’ens. des biens, droits et obliga-

tions des sept Établissements publics.” [2125]

n°168 -Nov./Déc. 2003, p.2.

. Les H.B.C.M. ont regroupé en 1971, sept

Houillères de Bassin ... Le Bassin des Céven-

nes regroupait des Sièges d’Exploitation dans

le Gard et dans l’Hérault ... La réforme de

structure de 1984 créant les Unités d’Exploita-

tion a institué une U.E. Gard et une U.E. Hé-

rault

(2)

. Au 1er janv. 2004, C.d.F. absorbe: H.B.L.,

H.B.C.M. -Centre-Midi-, l’ens. ne formant

qu’une seule entreprise à durée de vie limitée

-31.12.2007- ... -Voir, à H.B.L., la cit. [21] du

Mar. 22.04.2003, p.25.

• Production...

. Production des sites du Centre-Midi de 1946

à 2003, en Mt, d’après [2125] n°168 -Nov./

Déc. 2003, p.3 ...

Site P.D. P.F. P.T.

Centre Midi 45,899 401,097 446,996

Aquitaine 14,399 54,124 68,523

Auvergne 2,416 31,451 33,867

Blanzy 14,261 75,768 90,029

Cévennes 12,650 63,606 76,166

Dauphiné 0,029 22,268 22,297

Loire 2,235 77,704 79,939

Provence 0,000 76,175 76,175

P.D. = Production Découvertes; P.F. Production

Fonds; P.T. = Production Totale.

•• SUR LES SITES ...

• GARDANNE ...

. “Après un siècle d’activité -et 150 Mt de

Minerai (= Charbon) Extraites-, la Mine de

GARDANNE s’arrêtera fin 2003 ... La Produc-

tion décline depuis le milieu des années

(19)90: de 1,6 Mt/an en moy. de 1947 à 1995,

elle est descendue à 324.000 t en 2001 et

200.000 t sont prévues en 2002. parallèlement

les effectifs ont fondu de 6.154 personnes en

1948 à 550 aujourd’hui. Ils devraient tomber

à 350 fin 2003, effectif qui sera conservé

après l’Arrêt de l’Exploitation, afin d’assurer

la fermeture et la sécurisation du site.” [353]

Supp. ÉCONOMIE, du 27.02.2002, p.VII.

. “Mise en Sécurité: les travaux ont commencé à la Ga-

lerie de la Mer ... Creusée de 1890 à 1905 ---, (elle)

évacue la quasi totalité des eaux du Fond à partir du

Puits BIVER à GARDANNE vers l’anse de la Madrague

à MARSEILLE. Les H.B.C.M. ont proposé de maintenir

cet ouvrage après l’Arrêt de l’Exploitation pour pou-

voir continuer à évacuer naturellement les eaux souter-

raines ---. Un groupe de travail a préconisé des travaux

de confortement du tronçon reliant le Puits GÉRARD à

la Galerie de la Mer --- (sous forme) d’un tunnel en

béton de 1,50 m de large, 2 m de haut ---.” [2125]

n°162 -Nov./Déc. 2002, p.5.

• U.E. Provence ...

. “L’U.E. Provence a cessé sa Production le 31

Janv. 2003. À cette date, elle employait 442

agents. L’organisation des travaux de mise en

Sécurité du site a été présentée au Comité

Central d’Entreprise, le 28 Fév. 2003 ---.”

[2125] n°164 - Mars-Avr. 2003, p.2.

(1)

Il s’agit des mêmes Sièges sous 2 appella-

tions différentes.

(2)

selon note de J.-P. LARREUR.

(3)

Le Bassin d’Aquitaine regroupe les Exploi-

tations de CARMAUX (Tarn) et DECAZEVILLE

(Aveyron); la réforme de structure (de 1984)

les a séparés en U.E. Tarn et U.E. Aveyron

(2)

(4)

Cette date -retrouvée dans l’organe de

presse fédérant tous les anc. journaux des

Charbonnages- est erronée, la bonne date est

celle du 1er Janv. 1971, comme l’a également

confirmé M. WIÉNIN

(2)

H.B.D. : ¶ Sigle pour Houillères du Bassin

du Dauphiné ... Elles étaient concentrées sur

la Fendue de LA MURE et le Puits du VILLA-

RET, dans un Gisement en Amas d’Anthracite

riche qui était Exploité par la Méthode des

Tranches horizontales soutirées.

. “Les Mines du plateau matheysin -d’abord à

LA MOTTE-D’AVEILLANS- sont Exploitées de-

puis plusieurs siècles par les paysans. L’his-

toire de la ‘Mine moderne’ date de 1806. Elle

connaît son essor au lendemain de la guerre

1914-1918. Elle est alors Cie privée qui em-

ploie de nombreux émigrés polonais et ita-

liens. Nationalisée en 1945, elle vit sa ‘grande

époque’ au lendemain de la seconde guerre

mondiale. Son effectif atteint 3.618 personnes

en 1947, et sa Production maximum est de

791.000 t en 1966. // En 1967 la récession ap-

paraît avec la concurrence pétrolière: arrêt des

embauches, retraites anticipées ---. La ferme-

ture est annoncée pour 1975 ---, (puis) en

1989 --- dans un délai de 5 ans --- en raison

du déficit de 100 Mfrs/an ---. Colère des Mi-

neurs, manifestations ---, engagements des

maires matheysins, réunions de conciliations -

-- n'y feront rien ---. // ‘Aujourd’hui, 28 mars

1997, l’Exploitation des Mines de LA MURE,

dans l’Isère a cessé. La dernière Cage conte-

nant des Mineurs remontera du Fond, et pour

la dernière fois. Après plus de 191 ans d’acti-

vité et malgré plusieurs années de lutte des

Gueules noires du plateau matheysin la fin est

arrivée’.” [1073] n°46 -1997, p.30.

H.B.I. : ¶ Initiales de “Hot Briketted Iron = D.R.I.

comprimé à chaud sous forme de Briquettes.” [1578]

du 15.04.1994, p.11.

H.B.L. 1 : ¶ Sigle désignant les Houillères du

Bassin de Lorraine.

-Voir: Bataille du Charbon, Colosse charbon-

nier.

-Voir, à Bassin Houiller Lorrain, in [1402], la

cit. relative à PETITE-ROSSELLE, signalant

que c’est au Puits St-CHARLES qu’eut lieu la

première Extraction du Charbon lorrain.

-Voir à DernIER/IÈRE/Mine/Berline, la cit. [21]

du Vend. 21.11. 1997, p.1 & 2.

-Voir, à D.R.I. les cit. [466] n°60 -Janv. 2003,

p14 et [3588].

-Voir, à Mineurs-frondeurs, la cit. [21] n°

spécial PARADE du 31.12.1992, p.74.

-Voir, à Profondeur exploitable, à Flambant

inférieur et à Flambant supérieur, la cit. [1903]

p.108 ou 109.

-Voir, à Sérigraphie, la cit. [21] du Jeu. 24.

10.1996, p.2.

•• HISTORIQUE SOMMAIRE ...

• Du 18ème s. à la Nationalisation ... “Au sein des

Charbonnages de France, les Houillères du

Bassin de Lorraine constituent l’ensemble

minier le plus jeune. Elles Exploitent la partie

française du Gisement sarro- lorrain à proximi-

té immédiate de la frontière franco-allemande

et cette situation géographique leur a valu une

histoire assez mouvementée ---. // Le Bassin

sarro-lorrain est connu depuis fort longtemps puisque

les premières Exploitations y sont de loin antérieures à

la Révolution de 1789. Mais c’est la partie orientale du

Gisement, celle qui correspond à la Sarre actuelle, qui

a été prospectée la première. La recherche du Charbon

y fut entreprise dans des conditions très désordonnées

par quelques entrepreneurs désireux d’alimenter les

nombreuses Forges situées en Lorraine. // La première

Concession régulière a été celle de GRIESBORN

(*)

ac-

cordée par Stanislas LECZINSKI en 1746. // À la même

époque l’Abbaye de WADGASSEN avait déjà organisé

l’Exploitation de la région d’HOSTENBACH

(*)

, mais ce

n’est qu’en 1804 que l’Empereur NAPOLÉON devait

créer une Concession portant ce nom. // Les traités de

1815 enlevèrent à la France le territoire sur lequel

s’étendaient les deux Concessions précédentes, les seu-

les qui existaient alors. Contraintes de rechercher de

nouvelles Exploitations sur le sol national, les indus-

tries multiplièrent les travaux d’exploration autour de

deux centres: SCHŒNECK & FORBACH d’une part,

CREUTZWALD, CARLING et LA HOUVE d’autre part.

// En raison de difficultés techniques dues au grès vos-

gien, toutes les tentatives de Creusement de Puits en-

treprises entre 1830 et 1854 devaient se terminer par

un échec. // La Chambre de Commerce de METZ émue

de cette situation, car la Métallurgie mosellane restait

pour son approvisionnement en Charbon tributaire des

Mines allemandes, décidait alors d’envoyer sur place

l’Ingénieur des Mines JACQUOT, dont les travaux de-

vaient se révéler d’une importance capitale pour les

progrès du Bassin. Pour la première fois en 1855, la

présence d’un Gisement houiller important, prolon-

geant vers le sud la partie antérieurement connue était

décelée avec certitude et garantie par les résultats de

très nombreux Sondages. Poursuivies avec une grande

conscience et un constant souci de précision, les re-

cherches de l’Ingénieur JACQUOT aboutissaient à une

délimitation du Gisement très proche des contours dé-

terminés par des travaux plus récents . // À la suite de

ce puissant effort d’exploration, les demandes de

Concession affluaient de 1856 à 1863. 10 Concessions

étaient accordées à 10 Compagnies différentes, dont

celles de FORBACH, CARLING et LA HOUVE, deve-

nues rapidement célèbres dans la région. On s’atta-

quait au Creusement de Puits et la Production démar-

rait avec le Puits St- CHARLES sur la Concession de

SCHŒNECK qui Extrayait en 1856, 250 t/j. Mais prati-

quement jusqu’à la guerre de 1870, seules les Conces-

sions de SCHŒNECK et de CARLING devaient produi-

re du Charbon. Le traité de FRANCFORT de 1871

enlevait à la France ces Gisements en plein développe-

ment ---. // Durant toute la période allemande, les Fon-

çages devaient se multiplier malgré les difficultés tech-

niques considérables dues surtout aux abondantes

venues d’Eau et à la fréquence des Feux de Mines ---. /

/ En 1919, la victoire assurait le retour du Bassin houil-

ler à la France et il s’ensuivait un profond remanie-

ment de son organisation technique et administrative --

-. // Certains Puits, d’Exploitation dangereuse ou de

très faible Rendement, étaient abandonnés, tandis que

de nouveaux Sièges étaient ouverts, notamment les

Sièges de CUVELETTE, de FAULQUEMONT et de

FOLSCHVILLER, tous dotés d’un équipement très mo-

derne pour l’époque. Les Puits anciens maintenus en

service, voyaient, eux aussi, leurs installations moder-

nisées. // Cet effort de modernisation, poursuivi durant

toute la période de l’entre-deux-guerres, de même que

les solutions techniques apportées à certains problèmes

difficiles, comme ceux des Feux de Mines résolus par

la généralisation du Remblayage hydraulique, devaient

avoir un effet heureux sur l’Extraction et accélérer sa

progression ---. // Les répercussions de la crise mon-

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