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relève d’une conduite d’Azote défectueuse à l’aciérie

et plus précisément ‘d’un clapet’, selon P. AMET, Di-

recteur de la communication ---. Des travaux qui se sont

terminé(s) Mer. en fin de matinée.” [21] , du Sam.

09.07.2005, p.2.

. “GÉODÉRIS perce les secrets du sous-sol ... Début

2006, le cabinet GÉODÉRIS rendra son rapport sur

l’état des risques miniers à HAYANGE. Pas rien quand

on sait que 150 habitations sont directement concer-

nées par cet ’aléa’ ... Après les visites de Galeries, les

experts Forent maintenant pour affiner leurs données

(grâce aux Sondages à 35 m de profondeur au moins) -

--.” [21] éd. de HAYANGE, du Dim. 10.07.2005, p.20.

••• ...

Divers ...

◊

Poésie ...

• Cette ville que chante -sous le titre de

HAYANGE- de manière désabusée le Légion-

naire 67.651, autour des années (19)50,

Berceau léthargique Et tes BOAS d'Acier

Des gens sans destin; L'auront vite écrasé ...

Ville promise Sous tes dalles de crachats

Au dernier des 'demain' Frémit une vallée !

Chauffe bien Pour toute prière

Ton enfer : Voilà cet amas

À Josaphat De cent cheminées,

La colère de Dieu Cierges éternels

Maintiendra sa promesse ! De ta fausse pitié

Miasme de Rouille ... Et toujours ce cafard

Qui ronge nos âmes De ciel endeuillé

Regarde : Ciel ?

T'as oublié Mais qu'est donc le ciel ?

Ce bouquet ! ... C'était le bonnet

Encore deux boulons De la pauvre vallée.

in [855] I

ère

partie, alors que les Usines

n'avaient pas encore totalement pris en comp-

te la sauvegarde de l'environnement et réalisé

tous les efforts pour vaincre la pollution.

• Pourtant “Abel HUGO, officier de passage à

HAYANGE écrivait en 1835 que ce village

situé sur la Fensch était ‘bâti dans un site

riant, borné par des collines cultivées et boi-

sées qui recèlent un Minerai de Fer abondant

Exploité presque sans frais. La Fensch, ruis-

seau faible et constant, est divisée avec art en

Étangs et Canaux pour le besoin de nombreu-

ses Forges et usines.” [1813] p.226.

• André UNTEREINER a tracé quelques vers sur la cité

dans un poème d’où sont extraits les quatrains suiv.,

d’après [2404] ...

... Déjà, sous ton sol riche en Filons Ferrifères,

Le Celte découvrit ta Gangue de Métal;

Il brûla la Minette en ses Forges grossières

Pour Extraire le Fer d’un usage vital ...

... La plainte de ton Fer qu’on Frappe et qu’on Lamine

S’élève de partout comme un chant familier

Dans le bruit des Gueulards et dans les Tirs de Mine,

Dans les mille rumeurs de ton vaste atelier.

J’aime tes Crassiers noirs, tes hautes cheminées

Qui crachent leurs épais panaches dans le ciel,

Et tes volcans de feu dont les Laves pourprées

Dessinent dans la nuit un tableau démentiel ...

• Pascal KWIATKOWSKI écrit, in [3907] p.28, VALLÉE

DE LA FENSCH ...

‘À HAYANGE, Cité des WENDEL,

Les Maîtres de Forges ont fait chapelle.

Ils ont gravé leur histoire dans les vitraux de lumière.

Les derniers H.Fx se dressent fiers

Sous le regard impassible

D’une Vierge de Fonte.

Pour combien de temps encore’ ?

• Notre-Dame de HAYANGE ... Statue de la Vierge

qui surplombe la ville ... “En Fonte, la statue de la

Vierge, haute de 7 m, et posée sur un socle de granite

de 14 m, a été Coulée dans les Usines locales (VAU-

COULEURS) en 1903.” [1813] p.227 ... -Voir, à Ouvra-

ges en Fonte / •• Art sacré / • Vierge de Hayange

(57700), l’art. détaillé relatif à la protectrice de la Val-

lée de la Fensch.

• Noms de baptême ...

-Voir: Berceau du Fer.

. A. PRINTZ l’a appelée: (Le) Fief du Fer.

• Décoration de la ville ...

-Voir: Sculpture / En Fer ... et/ou en acier / L’Homma-

ge de Luc LE MERCIER.

. “HAYANGE - La ville parée de Fer et de ses couleurs

de l’été ... Depuis le début de l'été, des Sculptures

(1)

ont

pris possession du rond-point de l'Esplanade. Un comi-

té d'accueil particulier à l'entrée de la ville ... Et ils ont

beau être composés de tôle, ces quatre compagnons

(1)

du haut de leur mètre soixante-dix et debout sur leurs

deux pattes, s'avèrent aussi être les meilleurs amis de

l'homme. Ils scrutent l'horizon, surveillent et ac-

cueillent les automobilistes hayangeois et les touristes

de passage ---. // Et pour donner vie à ces quatre créa-

tures

(1)

hautes en couleurs, pas moins de huit Hayan-

geois ---, membres des Ateliers Fer et peinture de la

MTP Boris-VIAN du Konacher (quartier de HAYANGE)

ont planché durant deux mois sur ce projet ---. // Les

anc. Sidérurgistes n'ont rien perdu de leur expérience et

manient encore très bien le Fer ---. // Après avoir passé

près de 200 heures sur cette réalisation, l'homme sait

de quoi il parle ---. De la conception des modèles à

l'assemblage, ‘on a tout fait ---'. // Pour ensuite laisser

le champ libre aux membres de l'atelier peinture. Qua-

tre peintres ont mis la touche finale pour donner vie à

cette petite animalerie. Et pour donner à HAYANGE ce

petit air d'été qui lui manquait. (signé) Gaëlle TOS-

TAIN.” [21] éd. THIONVILLE-HAYANGE, du Sam.

28.07.2012, p.26 ...

(1)

Ces personnages -aux ‘Nomdors’

!- sont ainsi dénommés: MIRADOR; WILDOR, MIKADOR, FIL-

DOR, selon courriel de F. ROGER -Sept 2012.

• Le Fort Chabrol ... “Cette imitation de castel médié-

val, visible de toute la ville, doit son nom à l'abbé

RIFF, curé de HAYANGE (57700) de 1896 à 1904.

Comme il avait à se plaindre de ce lieu de rendez-vous

sylvestre -c'est l'abbé NICOLAY qui le dit dans son

Histoire de HAYANGE- il lui donna le nom de Fort-

Chabrol au moment de l'affaire du fort Chabrol à

PARIS ---. // Une étrange bâtisse à l'entrée ouest de

HAYANGE, sur l'éperon séparant les vallées de la

Fensch et de la Petite-Fensch a pris valeur de monu-

ment ---. // C'est le ‘Fort Chabrol’ qui n'a jamais soute-

nu 'autres assauts, en sa jeunesse, que ceux de la soif et

de la joie des Mineurs et Ouvriers, puis ceux du temps

---. // Tout HAYANGE, en particulier les Mineurs de la

Cité GARGAN s'y donnaient rendez-vous le dimanche,

pour y boire et y danser ---. // Le fort Chabrol connut

ainsi l'affluence des foules jusqu'en 1914. Des fêtes de

plein air y furent encore données entre les 2 guerres,

mais l'esprit n'était déjà plus le même ---. // La S

té

W. devint propriétaire du fort Chabrol et projetait d’y

ouvrir une cantine ---. La dernière fut une utilisation

de la grande salle de danse fut en dortoir pour les tra-

vailleurs immigrés d'Afrique du Nord. Mais la chute

morceau par morceau du plafond --- conduisit à l'aban-

don de cette dernière occupation collective --- // Seu-

les découpées en mini-logements biscornus et démunis

de chauffage efficace, les annexes abritèrent une demi-

douzaine de famille ouvrières. Ces dernières années, à

chaque départ, la S

té

SACILOR fit fermer définitive-

ment le logement libéré. // Le projet de viaduc autorou-

tier dans les années 1980 passant par le fort Chabrol ---

(a) condamné (ce dernier) à la démolition --- (et) c'est

une autoroute qui va passer sur la côte Fesh (Fèche) où

se dresse ‘la Tour EIFFEL hayangeoise’.” [21] du

Mardi 24.09.1974, p.?.

◊

Marcophilie ...

. De 1871 à 1918, puis de 1940 à 1945, HAYANGE -

comme toute l’Alsace-Moselle-, vit sous le joug all. ...

Les fig.1, p.194 -fichier «hTa-

bleaux-», regroupent quelques oblitérations

postales à cheval sur les 19 et 20ème s., qui témoignent

de cette situation.

◊

Sports ...

. “Après la guerre (de 1914/18), le Sportverein

d’HAYANGE devient l’Union Sportive HAYANGE

dont Guy DE WENDEL est le mécène et le président

d’honneur.” [2293] p.33.

¶ Nom d’une Locomotive à Vapeur, d’après [3266]

p.44.

-Voir, à Locomotive à Vapeur/Vapeur sur la Machine,

la cit. [21] 7 HEBDO, du Dim. 03.09.2006, p.7.

¶ Nom de baptème donné à une Rame du T.G.V. -Train

à Grande Vitesse-.

. “En hommage à la Sidérurgie lorraine qui, depuis la

naissance du Chemin de Fer, lamine à HAYANGE la

plus grande partie des Rails en France, et en particulier

ceux du T.G.V., la Rame P.S.E. -PARIS Sud-Est, PARIS-

LYON- n°10 est baptisée HAYANGE, le 11 Nov. 1981.

Fête originale où les Sidérurgistes, parrains de ce bébé

prometteur, ont effectué en plaine d’Alsace un trajet ‘à

grande vitesse’. 10ème du parc P.S.E., le T.G.V.

HAYANGE est également le 1er T.G.V. Atlantique ! À

partir du 18 Nov. 1985, cette Rame a servi à définir

certaines caractéristiques des futures Rames Atlanti-

ques, notamment par l’expérimentation des nouveaux

bogies à suspension pneumatique, et les nouvelles liai-

sons caisses bogies qui sont notoirement remaniées.

Des Essais de vitesse à 340 km/h, placent la Rame

T.G.V. 10 HAYANGE dans le peloton des Rames les plus

rapides de l’écurie. L’ens. du parc des T.G.V. profite de

ces Essais, puisque depuis 1987, ces perfectionnements

sont appliqués à toutes les Rames Sud-Est, au fur et à

mesure de leur passage en révision.” [3266] p.303.

HAYCERÉ : ¶ Au 15ème s., var. orth. d'Acéré, au

sens de garni d'Acier.

. "Baston appelé Fauchet ou Voulge, Haycerez." [3019]

HAYE : ¶ À la Houillerie liégeoise, var. orth. de Hay,

d'après [1750].

¶ À la Fonderie wallonne, syn. d'Ardoise, d'après

[1770] p.66.

¶ "n.f. Partie de la Charrue appelée aussi Flèche. -

Voir: Haie." [4176] p.729.

HAYEMENT : ¶ À la Houillerie liégeoise,

Schiste charbonneux ... -Voir, à Barbarin, la

cit. [1750] p.17.

-Voir: Hayemint.

-Voir, à Stape, la cit. [1750] p.200.

HAYEMINT : ¶ À la Houillerie liégeoise,

nom donné aux Rouffles ... "n.m. Hayement.

Schiste tendre et Charbonneux qui accompa-

gne la Couche de Houille; il se trouve au Toit

ou au Mur, parfois des deux côtés; quand il

est entre deux Lits de Charbon, on l'appelle

aussi 'li Pîre dè mèye (la pierre du milieu)'. 'Li

Hayemint c'èst dè Fâhin (le Hayement c'est

du Schiste Charbonneux)'." [1750]

HAYETTE : ¶ "n.f. Terme rural. Petite Bêche qui sert

à biner l'intérieur des haies pour les nettoyer." [4176]

p.729.

HAYEÛ : ¶ À la Houillerie liégeoise, "n.m.

Hayeur. Ouvrier du Poste de Nuit, chargé

d'enlever -Hayî- les Stériles qui accompa-

gnent la Couche de Houille, et que l'Ouvrier

Abatteur a laissés ---. La 'payèle = (tâche im-

posée)' des 'Hayeûs' se mesure ordinairement

en pieds carrés (1 pied

= 9 dcm

) ." [1750]

HAYEUR : ¶ À la Mine, en 1900, Ouvrier

"qui, dans certaines Exploitations, enlève la

nuit un Lit de Pierres intercalé dans la Couche

(pour éviter de souiller le Charbon à Abat-

tre)." [50] p.16.

. Pour la Houillerie liégeoise, -voir, à Hayeû,

la cit. [1750].

. Vers 1955, "-voir: Mineur-Piqueur- Boiseur."

[434] p.142.

HAYFORD STEEL : ¶ Au 17ème s., célèbre Acier

ang. du nom du fabricant.

-Voir: Acier HAYFORD.

HAYON : ¶ Dans le langage des Forges de la

région de CHÂTEAUBRIANT, "claie de genêts

pour protéger du mauvais temps." [544] p.256.

. Dans la région de PAIMPONT (I.-&-V.), ce dis-

positif servait de Coupe-vent, fait “d'un cha

sis de bois dans lequel sont coincés des ge-

nêts.’ [2328] p.4, note 2 ... -Voir, à Fouée, la

cit. [2328] p.4.

. Au 18ème s., Pour faire des Hayons il faut

prendre du jeune bois. La construction de ces

hayons est parfois à la charge des Charbon-

niers ---. Le Hayon doit avoir 4 pieds de long

(1,3 m), 4 pouces de large (10,8 cm) ---. Il

faut changer les Hayons de place quand le

Vent change de direction." [2401] p.76.

¶ "n.m. Chandelier à Chevilles, sur lequel on étale les

chandelles enfilées." [4176] p.729.

HAYOT : ¶ Au 16ème s., à la Grosse Forge,

Outil "servant à porter le Fer par dessous le

Gros Marteau à la Chaufferie." [2413] p.79.

-Voir: Aviot & Haviau .

H.B.A. : ¶ Sigle pour Houillères du Bassin

d'Auvergne.

. La Mine de MESSEIX (Puy-de-Dôme) "fut

rattachée en 1946 aux Houillères du Bassin

d'Auvergne -H.B.A.-, le plus grand Bassin

français par la superficie -32.000 km

-, répar-

ti sur 5 départements: Allier, Cantal, Creuse,

Hte-Loire et Puy-de-Dôme." [2144] p.72.

H.B.B. : ¶ Sigle des Houillères du Bassin de

BLANZY ... -Voir: Bassin de BLANZY.

H.B.C. : ¶ Sigle des Houillères du Bassin des

Cévennes ... Elles ont été créées lors de la Na-

tionalisation -1946- pour regrouper les

Concessions du Gard et de l’Hérault ... En

1971, elles entrent dans le grand ensemble

des H.B.C.M., rappelle J.-P. LARREUR.

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